Vue d’artiste
de l’hypertélescope Darwin
Antoine Labeyrie
Astronome à l’Observatoire de Haute-Provence
Professeur d’Astrophysique observationnelle au Collège de France
MERCREDI 12 NOVEMBRE 2014 À 18H – ESPCI ParisTech
Pour mieux voir les étoiles, leur planètes, les galaxies proches et lointaines et quantités d’objets encore mal compris, au-delà des limites actuelles, il faut accroitre la dimension des télescopes. Au-delà des limites actuelles, une quarantaine de mètres d’ouverture pour le projet européen Extremely Large Telescope, les versions "diluées" que sont les interféromètres s’étalent maintenant sur 300m. Mais ils ne forment pas d’images directes. Les hypertélescopes, versions comportant de nombreux miroirs et un combineur de faisceaux à pupille densifiée, devraient permettre un gain considérable.
Un version terrestre fait l’objet d’essais dans les Alpes du Sud, et des versions spatiales sont proposées à la NASA et l’ESA. Construites sous la forme d’une flottille de petits miroirs, éventuellement piégés par laser, leur diamètre de méta-ouverture pourrait atteindre des milliers de kilomètres. Cela permettrait de voir les détails d’exoplanètes pour y rechercher la présence de vie.
Pour aller plus loin :
– consulter la biographie d’Antoine Labeyrie sur le site du Collège de France
Comment s’y rendre : voir la section Informations pratiques
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